Avec l’expansion des réseaux sociaux, les marques ont pu étendre leur image de marque, engendrant des merveilleux coups de pub, mais entraînant aussi son lot de bad buzz.

Ainsi, depuis quelques temps, les plus grands noms de la mode font parler d’elles pour les mauvaises raisons. Souvent incapables de contrôler les dires des internautes, certaines marques ont vues leur image prendre un coup à cause de ces bad buzz. En effet, il suffit d’un produit, d’un post Instagram, ou d’un défilé pour embraser la toile… Coup d’oeil sur les plus gros bad buzz de la dernière décennie.

 

H&M et son sweet de mauvais goût

En 2018, la grande enseigne suédoise publie une photo dans la section enfant, d’un petit garçon noir portant un sweat sur lequel est inscrit « coolest monkey in the jungle » (le singe le plus cool de la jungle). Immédiatement après la parution de cette photo, Tweeter s’est enflammé.

Ainsi, plus de deux millions d’internautes ont critiquer fermement ce choix fait par la marque. Ce bad buzz a créé une petite révolution au sein de la marque. A la suite de cela, l’enseigne suédoise a tenté de redorer son image à travers des campagnes publicitaires pour sa ligne Conscious. On peut ainsi lire sur leur site « Bien paraître c’est aussi faire le bien autour de soi. Voici le rôle de H&M Conscious ». Une belle façon de tenter de faire oublier ce fiasco.

 

Quand le bad buzz de Chanel embrase les réseaux sociaux

L’origine de ce bad buzz nous vient d’Instagram. En fait, en novembre 2017 le manequin américain Jefree Star poste une photo sur le réseau social. On voit juste sa main tenir un boomerang noir orné d’un gros logo Chanel. avec en légende « having so much fun with my new Chanel boomrang » (en train de m’amuser avec mon nouveau boomerang Chanel).

Si plus de cent cinquante mille abonnés ont apprécié l’ironie du post, d’autres se sont indignés. Les communautés indigènes d’Australie se sont particulièrement fait entendre. Ils reprochent à la marque de se moquer de leur culture, en commercialisant un objet hautement symbolique pour leur culture, a plus de mille deux cent euros.

 

Dolce & Gabbana et son entrée ratée sur le marché chinois

Comme bon nombre de marques de luxe, Dolce & Gabbana a tenté une percée sur le marché chinois. La grande marque de luxe sort alors une série de publicité destinée à la télévision chinoise. On y voit une jeune femme chinoise tentant de manger de la nourriture italienne. Une voix off lui explique comment manger ses spaghettis ou sa pizza avec des baguettes.

Ce dénigrement de la culture chinoise a provoqué un tollé au sein de la population. En effet, es chinois y ont vu un acte de mépris envers leur culture et leurs traditions.

 

Dernier bad buzz en date : Kim Kardashian et sa marque de sous-vêtements « Kimono »

La récupération culturelle semble être une pratique fréquente chez de nombreux créateurs de mode. La dernière en date n’en est pas vraiment une. Plutôt connue sous la casquette d’influenceuse mondialement connue, Kim Kardashian étend son empire en créant différentes marques.

Ainsi, au milieu de l’année 2019, elle lance ¨Kimono », une marque de sous-vêtements pouvant s’adapter à toutes les morphologies. Seul problème : le kimono est un habit traditionnel nippon, ayant une haute valeur traditionnelle pour de nombreux japonais. Face à la déferlante de critiques sur les réseaux sociaux, Kim Kardashian s’est vue obligée de se raviser. Elle a donc renommé sa collection Skims.

 

Quand les bad buzz marketing font monter les ventes

Parfois, faire parler de soit suffit. Ainsi, certaines polémiques ont permis à des marques de gonfler leur chiffre d’affaire de manière significative.

A l’instar de Nike, qui a fait le choix stratégique de s’associer à la star du Football américain Colin Kaepernick. Celui-ci avait beaucoup fait parler de lui en 2016 lors d’un match. En effet, il avait décider de s’agenouiller durant l’hymne américain en signe de protestation contre les actes violents et racistes de la police.

Alors lorsque en 2018 la célèbre marque de sportswear sort une campagne de publicité avec le sportif, la toile s’embrase. Polémiques et débats ont déferlés sur Twitter, Facebook et Instagram. Résultat ? Nike a enregistré une augmentation de plus de trente pour cent des ventes en ligne dans les jours qui ont suivis ce buzz. Un joli coup pour la marque, transformant ce qui aurait pu être un bad buzz, en stratégie marketing redoutablement efficace.